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DiscussionDeux données principales ressortent de cette étude: 1. L'état de sommeil "lent" s'observe dès la naissance et présente les mêmes caractéristiques E.E.G. et comportementales que chez le mammifère (ondes lentes de haut voltage, diminution de l'E.M.G. de la nuque, occlusion des paupières). On peut seulement remarquer l'influence favorisante de la suppression cles stimulations visuelles, car cet état survient dès que l'animal ferme les yeux ou dès qu'il est placé dans l'obscurité. 2. On peut admettre que les critères principaux de la phase paradoxale du sommeil chez le mammifère soit les suivants (5):
Nous pensons que l'on est en droit d'assimiler les phases de sommeil "hypotonique" de l'oiseau à la phase paradoxale des mammifères, car les quatre premiers critères sont respectés. D'autre par l'atonie de la nuque est remplacée par une hypotonie qui peut parfois être très marquée et entraîner dans certains cas la chute de l'oiseau. La différence fondamentale avec les mammifères, réside dans l'extrême brièveté de ces états de sommeil dont la durée totale ne dépasse pas 0,6 % du sommeil comportemental (comparée à 15 et 20 % chez le mammifère). Ainsi, la phase paradoxale du sommeil n'existe qu'à "l'état rudimentaire" chez les oiseaux, alors que le sommeil "lent" y est semblable à celui des mammifères. Ce résultat est ainsi en faveur de l'existence de mécanismes différents à la base des deux états du sommeil. |