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Zones à risques de privation de sommeilIl est possible de définir quatre grands groupes de risques de privation de sommeil. 1. Zones à risques dépendantes de la justice:
2. Dans les hôpitaux:
3. Organisation des horaires de travail Le sommeil est favorisé par des horaires réguliers. Tout changement d'horaires entraîne des perturbations du sommeil. Le travail de nuit, le travail posté, les horaires irréguliers (chauffeurs routiers, vols transméridiens fréquents, etc.) provoquent des troubles semblables à ceux décrits lors des privations de sommeil experimentales. La répétition fréquente de ces troubles peut entraîner chez certaines personnes un syndrome narcoleptique caractérisé par la survenue de sommeil paradoxal au cours de l'éveil. La narcolepsie est à l'origine de nombreux accidents de travail et de la route. Dans un grand nombre de cas (90%), les narcoleptiques sont porteurs d'un groupe tissulaire particulier (DR2). L'inadaptabilite aux changements de rythme devrait être dépistée pour que ces personnes ne soient pas soumises à ces changements. 4. Dans les familles:
En conclusion, la privation de sommeil volontaire ou involontaire est un phenomène fréquent et de plus en plus fréquent actuellement. Utilisée volontairement, elle est une atteinte à la personne physique et psychique d'autant plus pernicieuse et perverse qu'elle ne laisse pas de séquelles physiques. Cependant chez des sujets fragiles, des syndromes psychotiques ont été observés après une privation prolongée de sommeil. |