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Chaque
âge a son sommeil
L'enfant, son sommeil et vous
Comme l'adulte, l'enfant, très jeune, peut être petit ou
grand dormeur, couche-tôt ou couche-tard.
- Observez-le ! donnez à chacun le temps de sommeil dont il a
besoin. - Souvenez-vous: priver un enfant de sommeil peut avoir des conséquences
sur sa croissance, son développement et son équilibre nerveux.
- Quelques chiffres repères (Ce sont des moyennes et non pas
des règles ni des recommandations).
Le plus souvent un enfant:
- à la naissance, dort de 16 h à 19 h,
- vers 1 an, dort 14 h,
- vers 3-4 ans, dort 11 h,
- vers 10 ans, dort 10 h ou un peu moins.
L'endormissement
N'en laissez pas passer les signes ! Le marchand de sable est une réalité.
Quand l'enfant bâille, se frotte les yeux, pleurniche, il a besoin
de dormir. Sachez reconnaître la bonne heure d'endormissement et
donnez-lui, chaque soir, les meilleures conditions du sommeil, à
la même heure, régulièrement. On ne peut pas faire
dormir un enfant sur ordre, mais on peut favoriser son endormissement...
Préparez-le par des jeux plus calmes, I'histoire lue, racontée,
chantée, éventuellement le bain.
Adoucissez la séparation du coucher, en réduisant pour
un temps le bruit de la maison par un climat de tendresse.
Acceptez ce qui sécurise l'enfant: le pouce, la poupée,
le nounours, la veilleuse, le drap sucé...
Ne casser pas son sommeil !
Si vous devez le réveiller, que ce soit en douceur, progressivement.
Les bruits ambiants familiaux, non agressifs, incitent à un réveil
spontané, à un bon moment du cycle de sommeil.
La sieste
Elle est souvent nécessaire pour compléter la nuit. Elle
doit être adaptée aux besoins de l'enfant. Ne l'imposez pas,
mais favorisez-la. Une bonne sieste, ou une pause, en tout début
d'après-midi, semble bénéfique pour tous.
Les troubles du sommeil sont fréquents chez l'enfant.
Eveils nocturnes pleurs, cauchemars, somnambulisme, terreurs nocturnes,
pipis au lit, paroles en dormant... Ne dramatisez pas: I'organisation
du sommeil peut être lente à se mettre en place !
Evitez les causes d'inquiétude ou d'excitation dans la journée
et surtout le soir (environnement agité, fatigue, tension excessive
avant le coucher, films T.V. trop tardifs ou trop violents). Parlez-en
avec votre médecin: il vous aidera à résoudre ces
problèmes ou à prendre patience ! Dans des cas rares, si
les troubles sont importants, durent, inquiètent enfant et parents
et menacent la sérénité familiale, il est possible
que des médicaments soient prescrits pour l'enfant: il serait aussi
déraisonnable de les refuser que d'en abuser !
Quand on a plus de 20 ans...
Vers 50 ans, en général, le temps de sommeil nocturne
diminue et l'on se réveille plus tôt.
Le sommeil s'allège. Les éveils nocturnes sont plus fréquents
et surtout plus longs. Le problème est le rendormissement, souvent
difficile. Plusieurs éveils nocturnes donnent souvent l'impression
de ne pas avoir fermé l'&brkbar;il de la nuit!
Savoir que cette évolution est normale (et non obligatoire: certains
conservent un bon sommeil toute leur vie) aide déjà à
mieux supporter ces désagréments.
Les somnifères arrangent peu ou pas la situation, ou provisoirement
seulement. Certains comportements peuvent améliorer la qualité
de la nuit... et de la vie.
- se lever à heure fixe (à la bonne heure d'éveil)
- se coucher tard (en se couchant très tôt, on risque de
s'éveiller en pleine nuit!)
- éviter la somnolence de jour (une sieste suffit!)
- rechercher des activités intéressantes et qui fatiguent
un peu le corps et le cerveau: le sommeil devient nécessaire
pour récupérer.
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