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Ontogénèse du RêveL'histoire ontogénétique nous apporte cependant des enseignements plus solides (fig. 18). De nombreux travaux ont établi que plus un mammifère nouveau-né est immature (et plus sa thermorégulation est fragile), plus le temps occupé par le sommeil paradoxal est important : 50 à 60 % de la durée du sommeil pour un nouveau-né humain, 80 à 90 % de la durée du sommeil pour un chaton ou un raton nouveau-né (fig. 19). Il a été même vérifié qu'à l'intérieur de l'utérus, un foetus de cobaye présentait une augmentation considérable de sommeil paradoxal. Il en est de même chez l'embryon du poussin in ovo quelques jours avant l'éclosion (fig. 20) Sommeil paradoxal chez le chat, le rat et le cobayeEn ordonnée, pourcentage du sommeil paradoxal (par rapport à la durée totale du sommeil chez le chaton, le raton, et le cobaye. Ce dernier naît avec un système nerveux presque achevé et son taux de sommeil paradoxal est bas (comme chez la plupart des herbivores). Par contre, le foetus de cobaye, in utero, présente une augmentation importante du sommeil paradoxal 20 jours avant la naissance, lorsque le degré d'immaturité de son cerveau est similaire à celui du chaton ou raton nouveau-né. En abscisse, les jours avant et après la naissance. D'après D. Jouvet-Mounier et L. Astic Mimiques de tristesse et de sourire chez une petite fille de 5 joursMimiques de tristesse et de sourire chez une petite fille de 5 jours au cours du sommeil paradoxal. Il est possible que ces mimiques représentent une fenêtre ouverte sur le comportement onirique (voir plus loin). D'après M.J. Challamel Augmentation considérable de sommeil paradoxal chez l'embryon du poussinAugmentation considérable de sommeil paradoxal chez l'embryon du poussin in ovo quelques jours avant l'éclosion. |
BIBLIOGRAPHIE |
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GLOSSAIRE |
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