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RÉSULTATS
II. Les privations de sommeil
C. La privation totale de sommeil
Il est apparu qu'il était extrêmement difficile d'empêcher
l'apparition de fuseaux corticaux chez des animaux situés dans
des conditions normales d'enregistrement. Les différents stimuli,
efficaces pendant les premières heures de la privation de sommeil
(bruits, déplacement de la cage ou de l'animal) répétés
toutes les 30 sec deviennent rapidement incapables d'empêcher l'apparition
de l'activité de fuseaux au niveau du cortex sensori-moteur. Dès
la 5ème heure et jusqu'aux dernières heures de la privation
les stimuli doivent être répétés très
souvent (toutes les 20 sec en moyenne) et doivent être de forte
intensité et souvent même douloureux pour entraîner
une activation corticale de quelques secondes. Ainsi, malgré la
répétition incessante des stimuli, un taux minimum de fuseaux
corticaux (3% en moyenne du temps total d'enregistrement) persiste; c'est
pourquoi une durée de 24 h semble être difficile à
dépasser avec cette méthode.
La récupération est par contre très différente
de celle que l'on observe après privation sélective de SP.
Il n'y a en effet pas de "rebound" immédiat de SP mais au contraire
une augmentation relative du SL (Fig. 8).
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