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Ce qu'il faut retenir
- Nos fonctions biologiques et notre rythme veille sommeil, synchronisés
sur 24 heures avec l'alternance du jour et de la nuit, ont, en fait,
une périodicité innée de 25 heures environ, dépendant
de deux horloges biologiques internes principales.
- De la bonne harmonie de ces deux horloges dépen dront la qualité
de notre sommeil nocturne et celle de notre vigilance diurne.
- L'horloge qui règle les plus importantes de nos fonctions biologiques
(température, fréquence cardiaque et respiratoire, tension
artérielle, sécrétion de cortisol) est modulée
par les donneurs de temps. Mais elle a un fonctionnement assez indépendant
de ceux-ci. Elle a un caractère endogène prépondérant.
Elle aura donc une inertie importante, s'adaptera lentement, sur plusieurs
semaines, aux modifications brutales de l'environnement.
L'autre horloge, régulant notre rythme veille-sommeil, est beaucoup
plus dépendante des donneurs de temps, en particulier des facteurs
sociaux. Elle est, de ce fait, beaucoup plus labile et s'adaptera donc
vite aux modifications, même brutales, de l'environnement. Elle
sera aussi beaucoup plus fragile et se déréglera facilement
en l'absence de donneurs de temps.
- Nos rythmes veille-sommeil pourront être à contre temps
de nos principaux rythmes biologiques. Il en résultera une sensation
de malaise, une fatigue importante, une impression de n'être ni
réveillé, ni endormi. On parle de désynchronisation
interne, syndrome dont on ne connaît pas encore toutes les conséquences.
- Les rythmes veille-sommeil peuvent aussi être à contretemps
de l'alternance du jour et de la nuit. Notre sommeil nocturne sera troublé,
notre vigilance diurne perturbée.
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