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Résumé1. Des privations sélectives de sommeil paradoxal (SP) ont été effectuées sous contrôle EEG chez des chats chroniquement implantés pendant des durées de 1 à 26 jours selon différentes méthodes (piscine, chocs électriques). Des privations de sommeil total ont également été effectuées pendant 24-48 h. 2. Au cours de la privation sélective de SP, on assiste à l'apparition d'un "besoin en SP" caractérisé par la diminution progressive des intervalles entre les tentatives de SP. 3. Après des privations de SP supérieures à une semaine quelques troubles discrets du comportement apparaissent. lls sont caractérisés par de la somnolence, de l'hypotonie musculaire et de l'excitation sexuelle. ll existe également une tachycardie importante. Il n'a pas été vu de tableau ressemblant à des hallucinations. 4. Après privation sélective de SP il y a, au cours du sommeil de récupération, un "rebound" sélectif de SP. Les caractéristiques de ce "rebound" sont soulignées. Il s'accompagne d'une augmentation des phénomènes phasiques du SP. Il ne peut dépasser un taux limite de 60%, du temps de sommeil au cours des 6 premières heures. Il s'effectue de façon périodique pendant une durée égale à la moitié du temps de privation. Le retour à un rythme cardiaque normal suit fidèlement le retour du SP à la normale. Enfin, il n'y a jamais de récupération totale de la dette en SP accumulée au cours de la privation. 5. Un animal est mort le 5ème jour de la récupération après une privation de 26 jours de SP après avoir présenté à de nombreuses reprises un tableau de narcolepsie au cours duquel le SP faisait directement suite à l'éveil. 6. Après privation des deux états de sommeil: sommeil lent (SL) et sommeil paradoxal (SP), il n'y a pas de "rebound" en SP mais au contraire une augmentation relative du SL. 7. Ces résultats sont enfin discutés à la lumière d'une hypothèse neuro-humorale du SP. |
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