Sommeil et manifestations paroxystiques, non épileptiques chez l'enfant
Marie Josèphe Challamel
Introduction
Manifestations myocloniques...
Manifestations paroxystiques...
Conclusion

IMPRESSION
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Figure 5

Xavier avait 2 ans 8 mois quand nous l 'avons vu pour la première fois. Son développement psychomoteur était parfait. Il n'existait aucun antécédent personnel mais des antécédents de somnambulisme chez la mère et une mésentente conjugale chez les parents. Xavier était un enfant très hyperactif présentant également des éveils multiples et des difficultés du coucher. Les premières terreurs nocturnes sont apparues à 22 mois, elles survenaient toujours avant minuit ou au cours des siestes les plus longues, elles étaient pluri-hebdomadaires, I'enfant s'asseyait brutalement sur son lit, hurlait, transpirait, se débattait et pouvait présenter un état de déambulation violente lorsqu'on essayait de le réveiller. Ces épisodes duraient de 2 à 30 mn. L'EEG standard était normal. Du sédatonyl avait été prescrit par son médecin traitant. Ce médicament a été supprimé. Un agenda de sommeil, rempli par les parents, a montré qu'il existait une relation entre la durée des siestes, I'heure du coucher et la survenue des terreurs nocturnes. Ces terreurs nocturnes survenant lorsque la sieste avait été trop brève ou trop précoce dans l'après-midi Une réorganisation des rythmes veille-sommeil, une prise en charge psychologique de l'enfant et de ses parents ont fait disparaître les terreurs nocturnes.